Créée à Saint-Basile-Le-Grand, l’entreprise Services paysagers Dominique Filion a connu une croissance remarquable au cours des 31 dernières années, et elle continue de s’illustrer, tant dans les concours qu’au sein de sa communauté. Rencontre avec le tandem frère et sœur qui mène la barque, propulsée par l’engagement de ses employés.

De 1992 à 2023, l’entreprise de Dominique Filion a fait un sérieux bond de l’avant : dans sa vallée du Richelieu natale et à Montréal, elle rassemble désormais 135 employés pour offrir des services de conception, d’aménagement et d’entretien paysager, et signe des projets qui sont de plus en plus complexes.

Plusieurs membres de la loyale équipe de Services paysagers Dominique Filion (SPDF) sont présents depuis 20 ans ou plus – l’une des plus grandes fiertés de l’entrepreneur : « J’adore voir la compagnie et les talents grandir. Ce qui me drive, c’est toute la main-d’œuvre qui est avec nous depuis aussi longtemps. Pour moi, c’est un succès important. On a eu un roulement de seulement un employé cette année! »

Celui qui a troqué assez vite son emploi estival d’étudiant – et la tondeuse de ses parents – pour présider sa propre PME emploie maintenant le reste de sa famille : sa sœur Catherine, sa mère Johanne et son père Pierre, ainsi que bon nombre de collègues et amis qui ont grandi avec lui.

Issue du milieu de la production télévisuelle, Catherine Filion a été recrutée par Dominique il y a environ 18 ans pour gérer les ressources humaines de SPDF. « Mon dada, c’est vraiment le monde, le contact humain… Ce que j’aime le plus, c’est collaborer et bâtir des liens avec les employés. Mes compétences et celles de Dominique se complètent très bien », estime la directrice générale adjointe.

Coopérer, c’est gagnant-gagnant

Malgré la grande quantité de projets réalisés (et de prix remportés!), Dominique se souvient très bien de ses débuts, et de l’évolution de Groupex depuis qu’il y a adhéré en 2001.

Sa sœur Catherine renchérit, en citant des activités de Groupex auxquelles elle a pris part, notamment la Journée portes ouvertes, qui pour elle constitue « une occasion de voir le talent brut sur le terrain, de partager les meilleures pratiques et de s’inspirer des bons coups ». Au moment de l’entrevue, elle se préparait d’ailleurs avec enthousiasme à participer au voyage organisé en France dans le cadre de l’événement Paysalia.

En plus de se nourrir des liens et des échanges avec les autres membres de la coopérative, SPDF a mis sur pied plusieurs initiatives sociales ou environnementales qui l’enracinent dans sa communauté. Le président cite entre autres la Maison de répit L’Intermède, un organisme à but non lucratif dont il soutient la fondation en l’aidant à amasser des fonds.

« Je suis aussi extrêmement fière de notre beau comité de développement durable : c’est vraiment important pour moi parce que ça part des employés, et ça va jusqu’à nous », souligne Catherine, en mentionnant l’intérêt que suscitent les roulottes 100 % électriques de SPDF. « On veut faire attention à notre monde, à notre milieu de travail et aux matériaux qu’on utilise… L’implication sociale et environnementale, ça répond à un réel besoin de nos employés, et ça nous pousse à nous démarquer. »